Parcours Artistique
Plasticien, je vis et travaille à ParisAprès des études artistiques à Paris,
Je travaille avec plusieurs médiums, peinture, céramique et vidéo
Ma démarche est suggestive,
c’est une invitation, comme une écoute de la musique terrestre.
Une vibration rythmique de la substance fusionnelle et originelle
Les œuvres révèlent les variations de la nature, des éléments, et métamorphosent la mémoire et les sensations en une peinture très variée aux harmonies changeantes.
Nombreux sont les peintres qui m’ont influencés mais plus particulièrement ce sont du Pop Art Roy Lichtenstein et David Hockney et des maîtres abstraits Mark Rothko et Nicolas de Staël.
Quelques textes écrits sur mes peintures:
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A propos des « Variations Tectoniques »
par Claire Larrea Artiste
L’horizon démultiplié
Me projette aux antipodes
Et pourtant je reste bien
Dans le lieu présent
Un spectacle du monde se révèle
En premier lieu
Premier plan
C’est pour mieux se jouer de nous,
Car immédiatement, notre regard
Nous emmène plus loin encore plus loin
Ou plus haut
Et certainement
De l’autre coté de ce monde
J’aime ces lignes tropicales
Ces frontières indéfinies,
Strates sans sphères,
Milles feuilles de notre espace.
C’est une vision délicate
Du sentiment d’appartenance au monde,
Une vision de proximité mais aussi de globalité,
Une magie de l’ordre de l’ubiquité
A propos des toiles de la série fusion, Dan le livre Les peintres de l’an 2000
Françoise Urbain-Lambert
Dans toutes les œuvres de ce grand peintre, on perçoit « la force »
La force du trait et du dessin tout d’abord. La force des couleurs utilisées dont l’apposition et la juxtaposition soulignent le relief des sujets représentés (magie des couleurs primaires…)
la force du mouvement des corps qui sont tout simplement « beaux »; anatomiquement parfaits! et dont l’expression dégage sensualité et énergie.
La force des courbes qui donnent un rythme certain, insérées dans un monde en fusion proche du cosmos, de l’énergie première.
Je crois que c’est tout cela qui caractérise cet artiste et rendent ses compositions tout à fait originales et attachantes.
Le corps concrétion d’espace
par Pierre Souchaud
Fondateur de la revue
Il y a évidemment du corps à corps dans la peinture de jean-marie renault : corps à corps avec la toile dans une gestuelle qu’un petit format ne pourrait contenir ; un espace total, dispersé et chaotique où l’homme doit pourtant se situer, se construire et focaliser son image.
Le récent interdit de représentation de la figurative humaine, tel qu’on l’a vécu dans la peinture, n’exprimait-il pas, en fait, une crise de l’humanisme dans une caractérisée par l’hégémonie du concept et du mécanique sur le sensible ?
C’est probable. Et l’on peut voir dans la peinture Jean-marie Renault cette volonté de réhabiliter l’humain par l’affirmation de sa corporéité, de sa sensualité, de sa substance réelle et bien vivante.
Il prend l’espace à bras-le-corps pour opérer, à partir de tous ses éléments, comme une sorte de fusion ou de fission à très haut degré d’énergie affective. Le corps humain surgit de cette coalescence ou de cette cristallisation au carrefour de toutes les tensions de toutes les pulsions.
La naissance ou l’apparition se fait dans et par la peinture-même, c’est-à-dire dans la la matière et la couleur, au plus près du sens et du vécu immédiat. Pas d’histoire préalable. Dedans et dehors avant et après simultanés.
Alors il y a des spasmes, des fulgurances et cette violence apaisante propre aux explosions génératrice de vie et de vérité.